Au Tchad, les moto-taxis principale activité des diplômés sans emploi à N’Djaména.
- Afriqueinfo24
- 7 oct. 2023
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 25 mai 2024

Au #Tchad, dans ce pays où le le #chômage est galopant, le moto-taxis au Tchad est la principale activités les jeunes diplômés sans emploi. Ils sont obligés de s’auto-employer dans des petites activités. Dans cette liste, c’est le secteur de “Clando” est en tête. Plusieurs raisons orientent massivement les jeunes vers ce domaine qui a des avantages mais aussi des risques énormes.
Clando, un choix par défaut.
Stationnés dans les différents carrefour de N’Djaména où ils attendent des clients, les clandomens (moto-taxi), supportent la rigueur climatique dans une ville où la température peut atteindre jusqu’à 46°C à l’ombre. Ce qui leur vaut le surnom de “panneaux solaires” par les n’djaménois.

Des clandoman observent pause à l’ombre /Pht Tchadinfo.com
Les principales raisons qui expliquent ce choix sont, selon les concernés : le manque d’intégration à la fonction publique et la non absorption des diplômés par les ONG sur place au Tchad, qui n’emploient que de personnel recruté ailleurs. Rencontré dans un carrefour de Chagoua, Mbairamadji Maxime, jeune clandoman explique, “j’ai de la famille, et j’ai aussi mes besoins, si ne fais pas cette activité, il nous serait difficile de survivre.”
Le clando est-il avantageux ?
Si certains sont propriétaires des motos et travaillent à leur propre compte, la plupart louent ces engins aux propriétaires entre 2 000 FCFA ou 1 500 FCFA par jour selon l’état de la moto. Ces derniers, travaillent en fonction des heures conclut avec le propriétaire. Les horaires où il y a le plus de clients est le matin et la nuit. Les moto-Taxis visent le plus souvent des endroits stratégiques tels que les devantures des bars, des églises, des marchés, des écoles, des hôtels, etc.
Les conséquences de moto-taxis
Les clandoman de N’djaména font face à des difficultés. La première et la plus redoutable est l’agression physique des voleurs, qui leur dérobent souvent leurs engins. “Il ne se passe pas une seule semaine sans qu’on apprenne qu’un clandoman ait été agressé par des malfaiteurs et sa moto emportée” déplore Idriss Hassan, un clandoman rencontré sous l’échangeur de Dembé, par soirinfotchad.com
Toujours selon lui, “les policiers et les agents municipaux sont des véritables dangers à éviter. Si tu tombes entre leurs mains, tu peux débourser 15 000 à 25 000 FCFA pour manque d’un papier. En dehors de cela, il faut ajouter les pannes et les accidents qui peuvent survenir et nécessiter des coûts“.
De leurs côtés, les clients se disent satisfait car le Clando même s’il est plus cher, te dépose plus rapidement et à destination exacte par rapport au car ou taxi. Le manque de politique réelle en matière de transport public.
La rédaction
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