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La RDC a été le théâtre de violents affrontements à Goma, tandis qu'à Kinshasa, des manifestants incendièrent plusieurs ambassades dans la capitale.

Goma est tombée entre les mains des rebelles du M23
Goma est tombée entre les mains des rebelles du M23

Le contrôle total de la ville de Goma a été assuré par les rebelles du M23, qui bénéficient du soutien de forces rwandaises et s'opposent au gouvernement congolais. Goma, étant la plus grande ville de l'est de la République Démocratique du Congo, est actuellement sous leur domination, tandis que le président Tshisekedi s'apprête à s'adresser à la nation dans le courant de la journée.


Les affrontements sont terminés, le centre de la ville a retrouvé son calme, et les citoyens ont repris leurs activités de circulation mercredi dans la capitale provinciale du Nord-Kivu, située entre le lac Kivu et la limite frontalière du Rwanda.

Une ville de la RDC
Vue aérienne d'une ville congolaise

Le Président Congolais boude une réunion sur le conflit

En dépit de l'escalade de la pression internationale visant à mettre un terme à la crise, une récente démarche diplomatique a échoué mercredi, lorsque Félix Tshisekedi, le président de la République démocratique du Congo, a décidé de ne pas assister à une rencontre avec le président rwandais, Paul Kagame.


À Goma, capitale de l'est de la République démocratique du Congo /RDC, des affrontements violents ont laissé les rues couvertes de cadavres. La ville, principalement contrôlée par le groupe rebelle M23, reçoit le soutien de soldats rwandais. Le mardi précédent, ils ont pris le contrôle de l'aéroport, deux jours après leur entrée dans la ville.


Les représentations diplomatiques françaises aux États-Unis et en Belgique ont été affrontées par des manifestations hostiles.

Dans la capitale de la République démocratique du Congo, Kinshasa, une vague de colère a poussé des manifestants à s'en prendre à plusieurs ambassades, incluant celle du Rwanda, que les autorités congolaises accusent de "déclarer la guerre". D'autres pays, tels que le Kenya, la France, la Belgique et les États-Unis, ont aussi été critiqués pour leur inaction en réponse à cette crise.


Les autorités américaines ont exhorté leurs ressortissants à quitter la République Démocratique du Congo. Dans un échange avec le président rwandais Paul Kagame, Marco Rubio, secrétaire d'État, a insisté sur la nécessité d'un "cessez-le-feu immédiat". En outre, la Chine a demandé au M23 de mettre un terme à toutes les hostilités et de se retirer de Goma.


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